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Œuvres d’art.
C’est un fait peu connu, mais Napoléon a fait prélever par des spécialistes français, une centaine d’œuvres d’art dans les musées allemands et autrichiens pour les musées de l’Hexagone. En particulier, il a fait démonter pièce par pièce le quadrige de la porte de Brandebourg à Berlin et l’a fait expédier à Paris dans l’attente de lui trouver une place. Après la défaite de Leipzig, on rendit les œuvres à leur propriétaire à l’exception de trois qui ne furent jamais retrouvées. Le quadrige fut récupéré intact, il avait été minutieusement emballé et stocké. Du travail de « pro ».
Apanages
Constitués de dotation en terres pour les princes cadets de la famille royale, les apanages sont abolis le 20 décembre 1790 par l’Assemblée nationale constituante. Napoléon les rétablira pour les membres de sa famille. Aujourd’hui, une simple prise d’intérêt est passible de quelques mois de prison. Les temps ont bien changé !
Abus de pouvoir
Le 7 juillet 1807, Chateaubriand
publie un réquisitoire contre Napoléon, alors à l'apogée de sa gloire. Suite
à la publication de ce pamphlet, Chateaubriand est prié de s'éloigner de
Paris. Il achète une résidence, la Vallée aux loups, à Chatenay-Malabry. Il
s'y installe avec Nathalie de Noailles en octobre. Lorsque Chateaubriand fut élu à
l'Académie, le 20 février 1811, il n'y fut pas reçu, son discours, un éloge
de la liberté en politique, ayant indisposé Napoléon.
Marengo
Avec 40.000 hommes, 6.000 chevaux, 40 canons, Bonaparte franchit le col du Grand-Saint-Bernard (2469 mètres) (comme Hannibal 2000 ans plus tôt)., en Suisse, malgré plusieurs mètres de neige et un équipement inadapté. Il se heurte aux Autrichiens le 14 juin 1800. Le canon tonne, réveillant les troupes françaises à huit heures. Celles-ci ont attendu patiemment près de San Guliano toute la nuit, et Napoléon fit la première grande erreur de sa carrière. Les lignes sont enfoncés. À une heure la situation se stabilise. Mais à trois heures, elle est critique pour les Français. La bataille est maintenant perdue, tout le monde le sait. Lannes et Victor se replient. Bonaparte, à tout hasard, envoie un messager à son ami Desaix, dont l'armée est encore à bonne distance de Marengo. Se guidant au son du canon, le général surgit avec ses deux divisions au milieu de la mêlée. Il retourne la situation mais hélas périt d'une balle en plein cœur. Le lendemain, les vaincus signent un armistice avec le Premier Consul qui, bénéficiant malgré lui de la mort de Desaix, s'attribue seul le mérite de la victoire. L'empereur savait que sans Desaix, Marengo n'aurait pas connu cette issue heureuse, et que ç'en aurait été fini de ses ambitions politiques. Pourtant, à Paris, le seul monument public dédié à sa mémoire n’est point l’œuvre du Premier consul, mais le résultat d’une souscription de particuliers, et notamment de tribuns.
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