BILAN DES BATAILLES

Napoléon avait bien mal commencé ses activités militaires puisqu’il sortit 42ème sur 58 de l’École militaire de Paris, pourtant, nul ne contestera que Bonaparte fût un fin stratège, témoin ses quarante victoires. Mais au fil du temps, peut-être parce qu’il se croyait invincible (mégalomanie ?[1]) il y eut 8 défaites. Mais si le bilan militaire s’avère favorable en terme de victoires, le bilan humain n’en est pas moins désastreux. Car les victoires nous valurent tout de même environ 230·000 tués que ne sauraient compenser les 590·000 victimes côté ennemi. ; les défaites : 130·000 Français tués et 110·000 dans le camp d’en face. L’ ambition de Napoléon de dominer l’Europe se solde donc par million de morts. Mais, le résultat est-il au niveau de cette ambition ? 

Le bilan territorial est lui plutôt négatif. Légèrement agrandie en 1814, par rapport à 1789, la métropole se retrouve en 1815 légèrement rapetissée (Avignon et Mulhouse compensant à peu près certaines rectifications de frontières défavorables). Mais Napoléon perd la Louisiane (qui aurait pu faire de la France la première puissance mondiale au XIXe siècle) et plusieurs îles : Tobago, Ste-Lucie, Dominique et les Seychelles. Celles-ci s’ajoutent à Saint-Domingue perdue lors du rétablissement de l’esclavage.



[1] Jusqu'où va la mégalomanie de Napoléon : Voici sa déclaration  avant son retour pour les Cent-Jours : " L'Aigle, avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame". Le lendemain 26 février, Napoléon s'embarque avec 120 hommes sur le brick l'Inconstant ; il débarque le 1er mars à Golfe-Juan. C'est le début des "Cent-Jours" avec le succès que l'on connaît : Waterloo et l'exil à Sainte-Hélène.

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