La haine ou le pardon

La haine que vous avez envers quelqu’un
ne lui fait aucun mal.
Elle ne vous apaise pas,
mais à n’en pas douter
elle vous tue à petit feu.

Préférez lui le pardon,
même s’il vous en coûte.
Même lorsque la faute est grave,
le pardon est nécessaire
pour retrouver la paix,
faciliter le travail de deuil.

La haine perpétuelle ne résout rien au contraire.

Le pardon n’est pas l’oubli de l’acte,
ni l’oubli de la victime
lorsque nous ne sommes pas celle là.
Il n’est pas un devoir,
mais un processus de libération.
Il n’est certainement pas
une réconciliation avec l’autre,
mais avec soi-même.

Le pardon n’a pas à prendre en compte
la sanction de la justice,
peu importe qu’elle soit sévère, juste ou laxiste.

Le pardon n’implique pas le repentir du coupable,
mais il le rend plus facile.

Le repentir d’un chef d’État,
au nom de ses administrés,
ne peut remplacer complètement celui des coupables.

Il y a dans le pardon un plaisir
qu’on ne retrouve pas dans la haine
et encore moins dans la vengeance.

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